Session de travail de trois jours sur les narrations expérimentales à l’intersection de la performance, de la danse, de la chanson avec Luara Raio, performeure, danseure et chanteure.
Cette invitation s’inscrit dans le programme de recherche “What’s love got to do with it ?”, qui interroge, en tant qu’artiste, la manière dont les émotions nous informent du monde et la façon dont elles contribuent à générer des récits. Il s’agit d’envisager ce qui est engageant dans la prise en compte des émotions, notamment pour ce qu’elles révèlent des récits collectifs.
Fuaça, toque e sarrada
“Fumée : Évoque le mystère, la spiritualité et l’atmosphère des fêtes ou des rituels, en faisant référence à la brume qui envahit la piste de danse, tout comme l’usage symbolique de la fumée dans les cérémonies et les invocations. La fumée devient alors une technologie spirituelle, un moyen de connecter l’invisible à travers le visible.
Toucher : Désigne à la fois le contact physique, fondamental dans les danses et les interactions, mais aussi le rythme sonore qui guide les corps en mouvement, comme les battements des tambours ou les basses électroniques. Le toucher devient un acte de transmission énergétique, un catalyseur de transformation.
Sarrada : Représente l’énergie brute de la danse, une explosion de corps et de désir, un geste de puissance défiant les normes et affirmant une présence. C’est une forme d’incorporation, une prise de pouvoir sur l’espace et le corps, une extension de la spiritualité à travers la matière.
Cette triade sera la base de nos expérimentations, proposant un territoire où le corps, le rythme et l’atmosphère se fondent ensemble, créant un espace de transe, de fête et d’incorporation.”